Sihem Boughdiri, la ministre des finances, a récemment dévoilé une nouvelle pratique pour détecter ceux qui échappent à la surveillance fiscale en utilisant les réseaux sociaux, notamment les créateurs de contenu sur les réseaux sociaux et les plateformes de streaming en ligne.
Cette initiative permet de repérer les créateurs de contenu et les prestataires de services en ligne qui tentent d’éviter le paiement de leurs impôts.
Une cellule spéciale pour une mission cruciale
La création d’une cellule spécialisée reflète l’engagement du gouvernement tunisien à s’adapter aux évolutions numériques. Cette équipe, formée pour exploiter les informations recueillies par les services fiscaux sur les réseaux sociaux, a déjà produit des résultats impressionnants en identifiant plus de 20 000 personnes en seulement quelques mois.
Échange international d’informations fiscales :
La ministre a mentionné l’existence d’un processus d’échange international d’informations fiscales qui permet à la tunisie de suivre les actifs financiers des tunisiens à l’étranger. Grâce à cette collaboration internationale, le pays a réussi à récupérer 37 millions de dinars.
Intégration des créateurs de contenu dans l’économie formelle
Dans le cadre de cette initiative, 140 créateurs de contenu ont récemment rejoint l’économie formelle. Cette démarche garantit à ces acteurs du numérique une contribution équitable à travers le paiement de leurs impôts, avec une somme totale de 14 millions de dinars exigée.
Une approche innovante pour une fiscalité équitable
Cette nouvelle stratégie gouvernementale, orientée sur la surveillance des médias sociaux, indique l’importance de rester à la pointe de la technologie pour assurer une collecte d’impôts équitable dans l’ère numérique.
La création de cette cellule de traque sur les réseaux sociaux soulève plusieurs questions.
Va-t-elle spécifiquement cibler les influenceurs, considérés comme de nouveaux riches, et les évadés fiscaux ?
De plus, sera-t-elle également appliquée aux boutiques en ligne, en particulier sur les réseaux sociaux ?
