Une réunion s’est tenue au Palais du Gouvernement, mercredi 7 novembre 2023, pour mettre l’accent sur la situation actuelle du secteur laitier en Tunisie.
les parties prenantes de ce secteurs comme le chef du gouvernement Ahmed Hachani, le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Samir Majoul, ainsi que des experts renommés comme Hamdi Meddeb, qui dirige le groupe Délice ont été conviées à cette réunion.
Le but était de proposer et d’élaborer des stratégies robustes pour assurer un équilibre entre la production nationale de lait et de ses dérivés.
Il est important de noter que dans le cadre du projet de loi de finances 2024 (PLF 2024), le gouvernement a soumis une proposition visant à instaurer une taxe sur les produits laitiers (Article 35).
Cette taxe s’appliquerait non seulement aux importations et aux exportations, mais aussi à la production nationale (à l’exception des yaourts).
Les taux de cette taxe varient selon type de produit laitier, allant de 1,5 dinar par kilogramme pour la ricotta à 3 dinars par kilogramme pour d’autres fromages.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à compenser les coûts du secteur laitier, étant donné que 35% de la production laitière nationale est dédiée à la fabrication de yaourts et de fromages.
Le PLF 2024 précise qu’environ 1,2 million de litres de lait subventionné sont destinés quotidiennement vers diverses installations de production de produits laitiers dérivés, telles que yaourts et fromages, dans diverses régions du pays.
La suggestion d’imposer une taxe sur les produits laitiers a déclenché un débat parmi les acteurs clés du secteur, y compris les éleveurs, les professionnels de l’industrie laitière et les consommateurs. Ce débat a porté sur divers aspects, notamment la stabilité du marché et même la durabilité du secteur laitier en Tunisie.