Le mannequin américano-palestinien Bella Hadid a rendu hommage cette semaine à son père, le magnat de l’immobilier Mohamed Hadid, à l’occasion de son anniversaire, en publiant sur Instagram un message spécial célébrant ses racines palestiniennes.
La star des podiums, âgée de 27 ans, a posté une photo d’elle et de Mohamed prise l’année dernière lors de l’exposition “Labour of Love” à Doha, qui portait sur le symbolisme du thobe palestinien.
“Joyeux anniversaire à mon papa Mohammed Hadid, né à Nazareth, en Palestine, le 6 novembre 1948″, a déclaré Bella en légende de son message.
Le mois dernier, Bella s’est exprimée sur la campagne militaire israélienne à Gaza et a déploré la perte de toutes les “vies innocentes”, tout en déplorant la poursuite de l’oppression et de la dépossession du peuple palestinien.
Le mannequin a déclaré que son numéro de téléphone avait été divulgué et qu’elle recevait “des centaines de menaces de mort par jour”.
“Ma famille s’est sentie en danger. Mais je ne peux plus être réduite au silence. La peur n’est pas une option. Le peuple et les enfants de Palestine, en particulier à Gaza, ne peuvent pas se permettre notre silence. Nous ne sommes pas courageux, ce sont eux qui le sont”, a-t-elle écrit.
Elle a raconté l’histoire de son père, né l’année de la Nakba, ou “Catastrophe“, en 1948.
“Neuf jours après sa naissance, il a été expulsé, dans les bras de sa mère, avec sa famille, de leur Palestine natale, devenant ainsi des réfugiés, loin d’un endroit qu’ils appelaient autrefois leur maison”, a-t-elle déclaré.
“Mes grands-parents n’ont jamais été autorisés à revenir. Ma famille a été témoin de 75 ans de violence à l’encontre du peuple palestinien, notamment des invasions brutales de colons qui ont conduit à la destruction de communautés entières, à des meurtres de sang-froid et à l’expulsion forcée de familles de leurs maisons”, a-t-elle ajouté.
Cette semaine, Mohamed a donné à ses fans un aperçu de son enfance. Il a partagé des photos de famille et une photo du mariage de ses parents sur Instagram.
“En 1942, ils ont eu trois filles et j’ai été le dernier à avoir la chance de naître à Nazareth, en Palestine. “Ma mère a quitté Safad pour rejoindre la maison de ses parents à Nazareth, à quelques mètres de l’endroit où Jésus a été conçu.
“J’avais neuf jours lorsque ma mère et ma sœur âgée d’un an et demi sont revenues à Safad… malheureusement, les invités que ma mère et mon père avaient accueillis pendant deux ans et demi nous ont enfermés hors de notre maison… meublée. (Elle) ne pouvait même pas la laisser prendre une couverture pour son fils en bas âge”, a-t-il ajouté, faisant référence à une famille de réfugiés que la famille avait accueillie avant qu’on leur interdise d’entrer dans leur maison et qu’ils soient contraints de quitter Nazareth.
