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Cela fait une semaine que le gouvernement militaire du Mali a annoncé sa décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais Bamako, la capitale du pays, est toujours pleine d’énergie.

Aux premières heures de la matinée, les routes sont animées par les bus de la ville qui se frayent un chemin dans les embouteillages, tandis que les vendeurs du marché se rendent à la hâte à leurs étals pour commencer la journée. Mais sous cette couche de normalité se cachent des inquiétudes croissantes quant à la possibilité de quitter le bloc régional de 15 membres que le Mali a rejoint en 1975.

Après que deux coups d’État consécutifs au Mali en l’espace d’un an ont conduit le colonel Assimi Goita à la tête de l’État en mai 2021, la CEDEAO a imposé des sanctions économiques à ce pays enclavé afin de pousser le gouvernement de transition à organiser des élections dans un délai raisonnable.

Mais ces sanctions ont durement frappé une économie aux prises avec la pandémie de COVID-19 et les chocs liés à la guerre de la Russie en Ukraine. L’inflation a augmenté, le coût des produits de base comme l’huile et le sucre ayant plus que doublé. Depuis lors, de nombreux Maliens, dont M. Camara, ont approuvé la prise de distance progressive du gouvernement vis-à-vis de l’entité régionale.

Bien que la CEDEAO ait fini par lever certaines de ces sanctions en juillet 2022, nombreux sont ceux qui continuent d’éprouver de la rancœur pour l’embargo qui leur a été infligé.

C’est le principal argument présenté par la nouvelle Alliance des États du Sahel (AES), qui comprend le Mali, le Niger et le Burkina Faso, dans une déclaration commune du 28 janvier annonçant leur retrait de la CEDEAO, qui, selon eux, a imposé des “sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables”.

Le deuxième point de discorde est l’incapacité perçue de la CEDEAO à soutenir leur “lutte essentielle contre le terrorisme et l’insécurité”.

Source: Al Jazeera

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